jeudi 28 juillet 2011

La corrosion



Formes de la corrosion :

Il existe plusieurs formes de corrosion électrochimique :

- Corrosion généralisée, elle affecte toute l’interface métal - milieu corrosif par suite d’une délocalisation des zones anodiques et cathodiques. Elle peut être uniforme ou non. C’est le cas de l’enroulement de l’acier dans les environnements naturels.

- Corrosions localisées, elles proviennent de la localisation des zones anodiques en certains endroits de l’interface, pour des raisons d’hétérogénéité dans le métal ou dans l’électrolyte. La pénétration de la corrosion est d’autant plus rapide que le rapport de la surface anodique sur la surface cathodique est faible.

- La corrosion par piqûres, qui touche, par exemple, l’acier recouvert de la calamine, ou les aciers inoxydables en milieux chlorurés.

- La corrosion inter granulaire des aciers inoxydables austénitiques sensibilisés à chaud par précipitation du carbure de chrome aux joints des grains.

- Les corrosions sélectives, touchant la phase la moins noble de la structure métallurgique (graphitisation des fontes grises, dézincification des laitons, désaluminisation, des cupro-aluminiums, etc..).

- La corrosion galvanique ou bimétallique, qui se traduit par l’accélération de la corrosion du métal le moins noble quand celui-ci est en continuité électrique avec un métal plus noble, exposé au même électrolyte.

- La corrosion par aération différentielle qui se traduit par accroissement de la corrosion dans les zones les moins aérées, qui fonctionnent comme les anodes. La corrosion par piles géologiques en est le meilleur exemple, une structure métallique, comme un pipeline ou un puits, qui rencontre plusieurs qualités de terrains, peut voir sa corrosion plutôt localisée dans les zones les moins aérées, telles que les argiles. D’une façon plus générale, des différences de nature de terrains peuvent conduire à la localisation préférentielle de la corrosion dans les zones de moindre résistivité.

- La corrosion caverneuse des aciers inoxydables en milieux chlorurés, possède un phénomène plus complexe, mais se traduit aussi par attaque préférentielle des zones où le milieu est moins renouvelé (sous dépôt, dans les recoins, sous les joints, etc..).

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